Hugo Rochard, https://doi.org/10.4000/developpementdurable.23444

Les projets de micro-forêts se multiplient en ville comme un nouvel emblème d’aménagement écologique des milieux artificialisés. Cette forme émergente de renaturation s’accompagne d’un nouveau récit public qui investit le registre des solutions fondées sur la nature et celui de la participation citoyenne. À Paris, une première proposition de micro-forêt a été portée et mise en œuvre par un collectif citoyen avec l’appui technique et financier de la municipalité. À partir de cette étude de cas, l’article interroge l’émergence d’un nouveau modèle de gouvernance, celui d’une coproduction, en identifiant les succès et les défis de la matérialisation du projet de plantation sur plusieurs sites pilotes. L’analyse montre comment un nouveau récit d’action publique écologique se construit à partir d’une expérimentation citoyenne, tout en occultant les difficultés rencontrées localement par une initiative qui fait face à la complexité territoriale d’un milieu urbain fortement dégradé.

  1. De l’engouement public pour les micro-forêts urbaines à leur gouvernance

1.1. La constitution d’un nouveau récit d’action publique

1.2. Interroger la gouvernance d’une solution fondée sur la nature

1.3. Question de recherche

  1. Étude de cas d’un projet citoyen de micro-forêts à Paris : une coproduction ?

2.1. Matériel et méthodes d’analyse

2.2. Une solution fondée sur la nature et sur un collectif de citoyens

2.3. Expérimenter collectivement la méthode Miyawaki : une éthique d’action environnementale et citoyenne

2.4. Une gouvernance collaborative entre apprentissages et négociations entre acteurs techniques et citoyens

  1. Discussion

3.1. Un partenariat et des non-dits : les chocs temporels d’une coproduction

3.2. Les défis de l’opérationnalisation : illustration à partir d’un site afforesté Conclusion

  • le_pouffre_bleuOP
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    ·
    19 days ago

    Si je peux juste critiquer un truc sur ta critique c’est que Blois n’est pas Paris !

    Plus sérieusement et pour le plaisir d’être tatillon, cette mage sert ici à montrer comment ces projets sont représentés par les acteurs qui y poussent autour et pas spécialement pour montrer un archétype de micro-foret ;)