• 0 Posts
  • 17 Comments
Joined 1 year ago
cake
Cake day: June 14th, 2023

help-circle



  • Pas en film, mais en série, tout le monde dit que les bouquins qui ont donné la série Babylon Berlin sont chiants à mourir. D’ailleurs leur publication en français semblait avoir été un échec (mais je vois qu’ils viennent d’être réédités).

    Pour ce qui est des films, énormément de films à succès ou de bons films sont adaptés / tirés de romans passés complètement inaperçus, et qui la plupart du temps restent inaperçus, seulement mentionnés dans une ligne du générique.


    1. Hyperloop TT n’a rien à voir avec Musk. Il y a plusieurs boîtes qui se sont montées en parallèle. Musk, c’est juste une impulsion sur le concept de départ.

    2. Ces start-ups n’ont pas été dupées, ce sont au-contraire elles qui ont dupé quelques investisseurs et les élus locaux qui sont des couillons. C’est quasiment le principe des start-ups, de pipeauter pour obtenir du gros pognon, de le dépenser, et ensuite généralement de fermer, ou de tenter de «pivoter» pour attirer à nouveau une autre masse de pognon. Dans quelques cas rares, une fois le pognon cramé, il y a quelque chose de produit au bout, sinon non.

    3. Les élus locaux sont des couillons. Des couillons avec beaucoup de pouvoir et la possibilité de puiser presque infiniment du pognon dans les poches des contribuables et des entreprises locaux. Le projet toulousain, voué à l’échec, puait du cul à 10 km dès sa pré-annonce. Mais ça fait de la com’ et ce n’est pas leur pognon, donc il suffit de leur faire miroiter un truc un peu «tech» devant et ils n’écoutent plus rien d’autre ; encore moins quand tu leur parles d’infrastructure de transport (ah , la ligne hyperloop Toulouse–Montpellier qui faisait mouiller Delga (et son énième avatar de «Silicon Valley française»), rire). Les années précédentes, c’était un studio de cinéma qui était annoncé au même endroit (sans aucun écosystème local pré-existant)… «Hollywood sur Garonne», sans déconner. Toujours du clinquant pour appâter les élus (qui sont des couillons, l’ai-je déjà dit ?).



  • Je ne comprends pas qu’ils ne mettent pas en pause les nouvelles inscriptions. Surtout alors que la base logicielle semble être encore très fragile.

    Ils en sont déjà à plus 80.000 utilisateurs enregistrés ; entre 5 et 15.000 utilisateurs actifs (chiffres d’actifs dans la journée et dans la semaine). Rien qu’en volume de stockage accumulé, ça va rapidement chiffrer.

    Et ils se partagent déjà les commus les plus fréquentées avec l’instance historique (lemmy.ml).

    On n’est déjà plus dans quelque chose de gérable par 1 ou 2 personnes en tant que leur hobby, sur leur temps libre et (plus ou moins) à leurs frais. Donc c’est déjà fini pour le modèle «BBS», d’instances de quelques dizaines à quelques centaines d’utilisateurs actifs chacune, tel qu’on pouvait l’imaginer et qui me semblait souhaitable.

    Ils déclarent toujours avoir l’intention de devenir une instance centrale, globale, de référence. Donc a priori ils n’ont pas l’intention de s’arrêter là.











  • Je profite d’abord honteusement de ce sujet pour signaler que je viens de créer une «communauté» pour causer cyclisme en français sur le serveur sh.itjust.works : https://sh.itjust.works/c/cyclisme, ou !cyclisme@sh.itjust.works dans le champ de recherche de votre instance (si ça marche).

    C’est pour le moment ouvert à tous les types de pratique du vélo : loisir, utilitaire ou canapé devant les courses UCI. Si jamais ça devait un jour être trop fréquenté, d’autres communautés pourraient se spécialiser dans le vélotaf par exemple, mais on est encore très très loin de cette hypothèse puisque comme j’ai créé la communauté hier, pour le moment il n’y a que moi :-D


    Sur le sujet de l’ultra distance en vélo, je suis toujours partagé.

    D’un côté je comprend l’attrait de revenir à un côté plus roots, et également de retourner à de véritables épreuves de fond. Sur ce dernier point, l’épreuve reine du cyclisme professionnel, le Tour de France, ne propose plus que des étapes qui se courent en moyenne en 4 heures, à tel point que les courses ne sont plus courues que l’après-midi (les départ doivent être donnés autour de 13h en moyenne).

    D’un autre côté, l’ultra incite à rouler de nuit et en état de fatigue extrême. La réunion des deux ne me semble vraiment pas une chose sûre ni saine. Pourquoi pas sur circuit, mais sur route ouverte, pfff… (et je dis ça en ayant déjà monté et descendu des cols de nuit).

    Enfin, l’obsession d’aller toujours plus loin, de toujours se dépasser, d’aller toujours vers plus extrême, de faire toujours plus ultra qu’ultra, ne me semble pas très saine dans ce domaine ou un autre (et puis ce côté business où on te fait raquer alors même que tu va devoir essentiellement de débrouiller tout seul…, il y en a toujours qui flairent les opportunités) . Même si comme je l’ai dit au début, je comprends le mouvement de réaction vis-à-vis de l’aseptisation du sport moderne.

    Il me semble que si on voulait retrouver les avantages des côtés roots et sport d’endurance sans les inconvénient de la course au plus ultra, on pourrait trouver une formule médiane. Des épreuves par étapes de 10 à 12h, qui permettraient de taper dans le fond (durant 2 fois plus qu’une course pro standard), tout en roulant essentiellement de jour, et avec des périodes de repos nocturne à peu près correctes pour repartir suffisamment requinqué.