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Cake day: January 10th, 2024

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  • Ben si une guerre ouverte eclate vraiment entre les grandes puissances “occidentales” (si tant est que la france est encore une grande puissance…) et la russie, il va se poser des problèmes de taille autre que la puissance militaire, notamment au niveau énergétique.

    Outre le gaz, dont on a beaucoup parlé ces dernières années et qui est de loin l’énergie primaire même en france (et que l’europe achète toujours en partie aux russes, malgré les sanctions, via des pays intermédiaires comme l’azerbaïdjan), la russie produit au bas mot 1/3 du combustible nucléaire mondial, notamment grâce à leur capacité d’enrichissement à bas coût du fait qu’il ont encore des énormes centrifugeuses qui datent de l’URSS). Et même en minerai de base, une partie non négligeable de l’uranium qu’on utilise vient du kazahkstan, qui est globalement sous contrôle russe.

    Donc l’indépendance énergétique française grâce au nucléaire dont on nous rabâche les oreilles, ça a du plomb dans l’aile…

    Et c’est d’ailleurs pour ça que pour l’instant personne n’a été trop “sévère” avec la russie (U.S.A compris, eux aussi se fournissent en russie pour leurs centrales)



  • Pour certains domaines, la robotisation est effectivement une aubaine (ligne de production industrielle par exemple, histoire de remplacer charlie chaplin). Par contre l’argument pour l’agriculture est relativement faux. C’est drôle de voir mentionné l’agriculture biologique comme cause d’esclavagisation de la main d’oeuvre. Alors certes, il faut plus de main d’oeuvre en AB, mais la très grande majorité des fermes en agricultures biologiques sont justement contre l’esclavagisation de la main d’oeuvre (même si effectivement, cela n’est pas du tout une obligation dans le cahier des charges), tandis que les fermes en conventionnel au contraire on tendance à devenir très grande, et nécéssiter beaucoup de main d’oeuvre qu’ils esclavagises.

    Et puis la valeur ajoutée d’une production agricole est très faible, beaucoup trop pour pouvoir se permettre d’utiliser des robots, dont la fabrication nécéssite beaucoup de ressources et donc un coût qui sera toujours plus élevé pour qu’une ferme puisse se le permettre. Et encore, les robots actuellement bénéficie beaucoup de la main d’oeuvre esclavagisée directement dans des pays plus pauvre que le nôtre. J’entend souvent les gens me dire ça, que bientôt des robots désherberont à ma place, que ça sera la panacée. Actuellement pour rentabiliser les robots de désherbage, il faut faire des grandes surfaces de la même cultures (ce qui apporte d’autres problèmes), mais même avec des grosses améliorations technique, il sera très difficile d’être efficace au niveau consommation de ressources pour le robot par rapport à production agricole.

    On pense souvent que l’agriculture est plus pauvre que le reste de la société, mais en fait c’est plus le schéma inverse. La société de consommation (et donc de production) à permis une envolée des richesses (principalement en sur-exploitant les ressources en matières premières et en main d’oeuvre des ex-colonies…), suaf dans l’agriculture, ou certes les rendements on bien augmenté, mais ou l’on reste limité par les lois de la nature, bien plus que dans d’autres domaines.

    Cela ne veux pas dire que toute technologie est inutile en agriculture. La gestion automatisée des irrigations permet des gros gains par exemple. Mais c’est relativement simple de construire les programmateurs. J’ai du mal à imaginer comment un objet aussi complexe qu’un robot puisse un jour être vraiment efficace économiquement (actuellement c’est surtout les aides à l’investissement, et les aides aux start-up de robotiques qui compensent), ni même écologiquement.

    Il vaut mieux changer notre système agricole pour obtenir des petits modèles ou on désherbe des petites surfaces, et donc on a pas une personne dont le job à temps complet c’est de se casser le dos à désherber, mais quelqu’un dont c’est une petite partie du temps de travail, ce qui est vachement moins fatiguant !



  • En stop, je passe la frontière entre Bulgarie et Turquie et je cherche à rallier Istanbul (200kg d’autoroute). A la frontière, un poids lourd me prend en stop, très sympa, parle que turc mais j’arrive a comprendre qu’il va pas jusqu’à Istanbul, mais qu’il bifurque avant. On rattrape un autre poids lourd, qui se traîne et à l’air mal en point, l’amortisseur arrière de la remorque est en deche et ça frotte sur les pneus arrière. Le premier chauffeur dépasse l’autre puis le force à se rabattre sur la bande d’arrêt d’urgence où on s’arrête. Ils discutent, puis il me fais signe de changer de camion, et je le retrouve avec ce deuxième chauffeur, un vieux turc qui fait la gueule (déjà son camion est en deche, mais en plus maintenant il se tape un autostoppeur…) et il nous faut 4h pour finir les 100km restant, car on s’arrête toute les 10 bornes pour bidouiller l’amortisseur pour que la remorque remonte un peu, et attendre que ça refroidisse un peu. Il finit par me déposer, de nuit, à un endroit en ville, en faisant comprendre qu’on est à Istanbul, et que lui il s’arrête là. Je me retrouve donc de nuits dans ce qui ressemble à un semi bidonville, dans le noir. Du coup je marche jusqu’à trouver de l’éclairage public, fournit par une station service. Là j’essaie de savoir vers où est le centre ville en demandant « taksim », le nom d’une des place centrales. On arrive laborieusement à le faire comprendre que c’est encore à 40km de là (c’est immense Istanbul !). Vu que j’ai pas trop envie de rester dans ces parages de nuit, quand je voit un bus public passer, je saute dedans, et je demande taksim. Le chauffeur, voyant clairement que je suis paumé, me fais signe de m’assoir. Au bout de 40min on arrive au terminus du bus, une espèce de dépôt de bus. Il m’indique un autre bus à prendre, qui effectivement m’amène dans le centre historique 20min plus tard, ou il y a de la lumière, des vraies rues, et surtout une auberge de jeunesse ouverte dans la nuit où je vais me pieuter, content d’être arrivé à bon port dans trop de problèmes au final !

    Donc pas trop un rate au final, mais j’avais pas prévu une arrivée aussi compliquée ! 😅





  • Ben toutes les études montrent au contraire qu’un système open bar est moins cher, parce que la population reste en bonne santé en se soignant régulièrement, plutôt que d’attendre que ça soit la deche et finisse aux urgences avec des cas qui coûtent cher à la sécu. Sans compter que l’état est capable de négocier des prix bien mieux qu’un opérateur privé dans ce domaine, ce qui empêche certains de trop se gaver.

    Sans compter qu’une population en bonne santé est plus productive, etc…

    Non, la seul raison pour avoir un système qui met des bâtons dans les roues au remboursement, c’est pour pousser la privatisation, ce qui ponctionne les pauvres pour rendre riche ceux qui ont placé dans la santé privée, tout en dégradant le service.




  • Oui désolé, pas mal de trucs à faire en ce moment 😉

    chez moi je doit être à 70 pour-cent sous toile tissée effectivement. J’utilise pas mal de bois broyé, mais en plus de la toile tissée.

    Le bois broyé tout seul, ou la paille, ça se fait rapidement traverser par les herbes vivaces comme chiendent, liseron ou par des herbes costaud comme le rumex. Donc faut quand même désherber.

    Les bâches C’était aussi une question que je m’étais posé au début. Mais j’ai envie d’avoir un revenu « décent » (je demande pas des milles et des cents, juste pouvoir m’approcher du SMIC) sans bosser 80h/semaine, bref, être pas trop loin du reste de la société. Et donc en maraichage non mécanisé (avec la mécanisation on peut biner plus rapidement des grandes surfaces) ça implique du plastique.

    Par contre la toile tissée elle est donnée pour 10 ans par le fabricant, et pas mal de maraîcher la garde au moins 15 ans. Ça fait 5 ans que j’utilise la mienne, et elle a pas bougé, je pense qu’elle fera la carrière.

    C’est également un plastique qui se déchire pas, donc on arrive généralement à tout enlever sans en laisser au sol (contrairement aux bâches en plastique noire annuel, où tout se déchire et la moitié reste dans le sol, et l’autre moitié est généralement brûlé dans le fossé d’à côté…), et recyclable il me semble (bon, je suis pas trop convaincu par le mythe du recyclage plastique…)

    Alors évidemment, je préférerai ne pas utiliser de plastique du tout. Mais dans ce cas là, faut qu’en tant que société on doit d’accord pour que les légumes coûtent 8€/kg (actuellement je suis à 3€/kg en moyenne). Tant que c’est pas le cas, j’estime que je fais au mieux de ce que je peut faire si je veux rester pas trop loin du reste de la société en termes de niveau de vie.



  • Intéressant. Effectivement, les bonnes idées ne le sont pas toujours.

    Sur un autre domaine, mais dans la même idée, j’ai récemment étudié les filets à ramer (sur j’utilise pour tuteurer tomates, concombres et haricots grimpants). Ça existe soit en plastique, soit en coton (pas bio, évidemment…) En m’installant, j’en ai acheté un rouleau en plastique de 500m. Vu la taille de la ferme, j’en ai eu besoin que de 200m pour tout tuteurer. Mais je réutilise le même depuis le début (la j’entame la cinquième saison, et ils commencent un peu à tirer la gueule). Coût du rouleau environ 100€, et ça va donc me durer plus de 10 ans.

    Je réfléchissait cette année à remplacer par des filets en coton. Outre l’avantage écologique (peut être…), ça me permettrai de jeter le filet avec les restes de cultures dans le fossé en fin de saison (actuellement, je suis obligé de patiemment enlever les restes de cultures du filet chaque hiver, c’est looong, environ 12h de travail)

    Mais au final, économiquement le filet en coton c’est 200€ pour 200m, et vu que je doit le renouveler chaque année, ça me fait 200€ par an de charge (contre 10€ par an avec celui en plastique). Dont avec les 190€ annuels de différences, au vu de mon faible revenu horaire, j’ai plus intérêt à continuer d’enlever mes restes de cultures du filet !

    Mais également écologiquement, la fabrication de ce filet en coton (culture du coton, transformation, transport,…) est extrêmement polluante, énergivore et aquavore. D’autant plus qu’il faut m’en re fabriquer un chaque année.

    Le seul avantage reste la non pollution plastique. Mais me connaissant, je sais que je vais amener le filet en fin de vie à la déchèterie pour qu’il soit recyclé (ou malheureusement plus probablement enfoui). Donc cette pollution existe, mais sera localisé. Et je suis assez sûr que la pollution plastique due à la fabrication du filet en coton est supérieure.

    Bref, au final, contrairement à ce que je m’étais dit, le filet en coton n’est pas seulement inefficace économiquement, mais également écologiquement !

    Comme quoi, parfois c’est trompeur 😉





  • Ce qui aurait pu être évité avec un cahier des charges du marché public bien rédigé, qui aurait obligé à installer des types de lampadaires avec ampoules facilement changeables, et standard donc facilement procurable

    Mais celui qui a gagné le marché public a invité le maire a un bon restau, ou les services municipaux étant largement sous dotés et manquant de compétences, ils ont rédigés le truc avec les pieds.

    Et puis vu que c’est pas leur argent, qu’est ce qu’ils s’en foutent, vont pas se creuser plus la tête non plus hein !

    Si j’étais au pouvoir, je mettrai des profils type comptable radin en charge, des gens pour qui faire des économies c’est important, même si c’est pas leurs sous. Avec évidemment une supervision pour qu’ils taillent pas dans les trucs vitaux (Sante, éducation,…) Bref, un peu l’inverse de notre politique actuelle où on réduit tout ce qui rend service à la population par contre les coûts des trucs inutiles gonflent parce que ça engraisse les potes de nos dirigeants…

    Et cela est vrai même à petite échelle malheureusement !